137 - QRM 38 réponses et commentaires


QRM 38 : A propos des chimiothérapies chez un patient en phase avancée ou terminale de maladies létales :

  • A. il peut y avoir un décalage entre l'efficacité ou l'inefficacité de la chimiothérapie et le ressenti des patients
  • B. les patients sont souvent ambivalents et ont du mal à exprimer leur volonté quant à la poursuite de ces traitements
  • C. l'arrêt de la chimiothérapie peut être vécu par le médecin comme un  abandon du malade
  • D. on ne peut pas refuser une nouvelle ligne de traitement à un patient qui le demande
  • E. il est important d’anticiper avec le patient l’arrêt de la chimiothérapie

Repères généraux sur la délibération relative aux chimiothérapies en phase avancée ou terminale de maladies létales

  • La délibération sur la poursuite ou non des chimiothérapies est complexe et délicate à mener :
    • Incertitudes scientifiques sur la pertinence des chimiothérapies
    • Ambivalence des patients, difficultés des patients et des proches à envisager l’arrêt des chimiothérapies, angoisse de la mort…
    • Difficultés personnelles des médecins à envisager cet arrêt
    • Contexte institutionnel favorisant les actes techniques plutôt que l’information, la relation, la délibération, l’arrêt des traitements...
  • Quelques pistes
    • Arrêter une chimiothérapie inefficace ne raccourcit pas la durée de vie
    • Expliciter les objectifs d'une chimiothérapie permet d'anticiper les questions sur  sa poursuite ou non
    • Introduire en amont les équipes de soins palliatifs en collaboration avec les oncologues
    • Intérêt d’une délibération collective et pluridisciplinaire (soignants, psychologues, …)
    • Nécessité d’une expertise technique pluridisciplinaire (RCP)
    • Possibilité d'introduire des avis externes comme les EMSP, le médecin traitant…

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